2022-2023-2024

AEROPORT BALE MULHOUSE

Etudes préalables
Programmation
Management de projet

Constitution de l’équipe d’AMO : G.SIR/PH PARNTERS

Mission d’assistance à maîtrise d’ouvrage portant sur la programmation et l’organisation de la consultation liées aux prochaines concessions « restauration »

Présentation du projet :

Avec plus de 9 millions de passagers en 2019, l’aéroport de Bâle Mulhouse (ou EuroAirport) est le plus important aéroport du Grand Est, septième aéroport français et le troisième aéroport de Suisse après Zurich et Genève. Il est la base principale de la compagnie TUI Fly et la deuxième plus grande d'EasyJet Switzerland. Il dessert en particulier des destinations régulières d'Europe et du bassin méditerranéen ainsi que quelques autres destinations internationales.

D’un point de vue structurel, le terminal passager a été réaménagé en 1990. La construction d'une jetée en Y a débuté en 1999. Le terminal passager nord (partie française) a été inauguré en 2002 et le terminal passager sud (partie suisse) en 2005.

La partie ancienne et centrale du terminal a été réaménagée en 2013, le Hall 2 dans la partie française ayant été rénové en 2011.

Élément tout à fait singulier influant sur son organisation structurelle et fonctionnelle, l'aéroport de Bâle Mulhouse est binational dans son financement, sa gestion et son statut. De ce point de vue, il s’agit d’un cas unique au monde.

Parmi les activités commerciales déployées par l’aéroport, la restauration constitue une composante essentielle de son écosystème, tant du côté ville que du côté pistes. À ce titre, il s’agit avant tout de répondre aux attentes de base des passagers et visiteurs fréquentant les différents secteurs de l’aérogare, sur tout l’éventail de leur diversité : pays d’origine (Suisse ou Allemagne), affaires vs loisirs, régionaux vs international, passagers au départ vs passagers à l’arrivée, vols réguliers vs « low cost », frequent flyers vs « découvreurs », etc.

D’un point de vue conjoncturel, la crise sanitaire démarrée en mars 2020 a fortement impacté le trafic de l’aéroport, avec un trafic descendu à 3,2 millions de passagers en 2020 et une perspective frôlant les 5 millions pour l’année 2021. L’espoir de retrouver un trafic équivalent à celui de 2019 s’inscrit désormais dans une perspective de 5 à 6 années.

Actuellement, les activités de restauration commerciale de l’Aéroport sont concédées dans le cadre d’un marché alloti à trois opérateurs différents (Canonica, Lagardère Travel Retail) dans le cadre d’AOT s’achevant en septembre 2024.

La perspective de la fin de ce marché, associée à la nouvelle donne conjoncturelle (sortie de crise, effervescence de nouveaux modèles et formats de restauration), fournit à l’aéroport l’occasion de renouveler et redynamiser son offre « foodservice », au regard des perspectives de trafic, de l’évolution des flux internes (Suisse, international, zones hors Schengen), des mutations en termes de comportements et des règles de sûreté inhérentes à tout aérogare international.

Les enjeux de la mission :

Compte tenu de ce qui précède, la direction d’EuroAirport souhaite analyser le potentiel de son marché actuel et à venir afin de dimensionner et qualifier au mieux sa future offre de restauration, cette dernière devant se déployer progressivement à partir de l’automne 2024, consécutivement à la consultation qui aura été pilotée auprès des opérateurs spécialisés du marché.

  • Sur les évolutions à prévoir en matière d’offre au sein des différents secteurs de l’aérogare (côté ville vs. côté pistes, départ vs. arrivée, côté France vs. côté Suisse, etc.) :
    • Concepts, modes de distribution, emplacements, horaires de service, ces différents lieux et secteurs devant par conséquent offrir une expérience « achat et consommation » des plus attractives et stimulantes, adaptées aux différents profils de passagers et visiteurs.
  • Quant au déploiement d’offres et de services à même d’attirer la clientèle de proximité (élément à challenger et à relativiser au regard du positionnement géographique de la plateforme et de son éloignement relatif par rapport aux centres urbains de proximité que sont Bâle d’une part, Mulhouse d’autre part).
  • Quant aux process et outils de production à privilégier, aux ressources logistiques à optimiser (y compris pour permettre le déploiement d’offres de restauration chaude plus « abouties » en zones sur pistes) voire à centraliser.
  • Au sujet des modalités de consultation des opérateurs de restauration motivés par l’enjeu et capables de fournir à travers leurs services une réelle valeur ajoutée à EuroAirport, le tout dans un contexte économique qui a passablement affaibli les capacités d’investissement de plusieurs acteurs du marché.
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